SOS.

Le mois dernier, une délégation d’évêques de France s’est rendue au Liban pour apporter le soutien de l’Église de France au peuple libanais meurtri par une crise qui n’en finit pas.

L’enkystement du système politique, la corruption, la symbolique de l’explosion du port de Beyrouth et bien d’autres facteurs font descendre aux enfers la population toute entière. Le nombre des suicides augmente dramatiquement, comme la fuite vers l’Occident, y compris par la mer avec les noyades que l’on connaît ailleurs en Méditerranée.

L’inflation a multiplié le prix du pain par 25 en quelques mois, la rareté des médicaments ne permet plus de soigner les cancers ni assurer les dyalises, c’est le sauve-qui-peut. Les enfants qui viennent à l’école (quand elles fonctionnent) arrivent de plus en plus souvent le ventre vide. La famine rôde.

Une lueur d’espérance est née à l’occasion des élections législatives de mai. Un nombre plus important de députés « indépendants » reflète la volonté de refonder le système politique du pays pour sortir de l’ornière. Cette fenêtre qui s’ouvre sur l’avenir, tout comme la résilience des Libanais, apporte de l’espoir, même si la sortie de crise peut paraître lointaine.

Ne les oublions pas.

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