Alors que se prépare l’élection présidentielle en Russie, non seulement les candidats perçus comme ayant un potentiel sont écartés ou emprisonnés, mais on tue un Navalny, incarcéré dans un goulag de l’Arctique, comme s’il représentait encore une menace à l’ordre établi. À quoi bon faire disparaître définitivement un opposant bien connu à l’étranger. Sinon la peur, une peur sournoise qui semble dominer le sommet de l’appareil russe, et qui engendre des arrestations, des disparitions, et cette guerre en Ukraine, dévoreuse de vies humaines à l’infini. Une peur qui engendre la tyrannie.

Alexeï Navalny est mort ce 16 février 2024.

Avocat intrépide de ce à quoi il croyait, charismatique sachant rassembler des foules, il s’est battu contre la corruption, pour la liberté d’expression, pour un état de droit, pour la participation citoyenne. Il a été tué pour sa vision d’un futur meilleur pour ses concitoyens, d’une Russie en paix et en amitié avec ses voisins, l’Europe et le monde. Ses idées survivront à sa mort. Merci, Alexeï, pour ce que vous avez été et ce que vous continuez d’être, modèle pour tous ceux qui auront le courage de prendre la relève.

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L’économie au service de la société

Face à la crise et à ses effets, destructeurs de croissance et créateurs de chômage et de pauvreté, des actions s’amorcent.

La responsabilité de protéger

Après le colloque «Le désarmement nucléaire demain ?» organisé en mars 2012 (les Actes seront prochainement disponibles), la Faculté des sciences sociales et économiques (Institut catholique de Paris), Justice et Paix et Pax Christi, viennent d’organiser, à la demande des évêques, un nouveau colloque sur la responsabilité de protéger.