Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.

Malgré la violence du conflit (en particulier de 1984 à 1988), cette commission et JPF en métropole ont réussi à être des lieux de rencontres et de dialogue avec toutes les parties. Ce dialogue, animé par Gabriel Marc, Pierre Toulat, J-M Tjibaou, J-F Merle (conseiller de Michel Rocard) et Mgr Guiberteau, a contribué aux accords Matignon de 1988.

Après les 3 référendums, et malgré la contestation du dernier par les indépendantistes qui ont refusé d’y participer, le gouvernement actuel a cru pouvoir faire la réforme du corps électoral, nécessaire pour les prochaines élections.

Mais après les événements de ces dernières semaines, on se trouve devant une situation à nouveau bloquée : la plus grande partie des Kanaks ne veut pas de cet élargissement symbole de l’éloignement d’une perspective d’indépendance, pendant que la majorité des loyalistes ou des non indépendants considère que les trois référendums ont tranché définitivement la situation, sans compter que du côté de Paris les considérations géostratégiques jouent un rôle considérable.

Aujourd’hui il est indispensable de suspendre la réforme et de changer de posture en recréant les conditions d’un dialogue afin d’obtenir un accord global politique, économique, social et culturel pour construire une Nouvelle Calédonie stable.

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L’Ukraine face à son avenir

Dans le contexte de l’éclatement de l’Union soviétique en 1991, l’indépendance de l’Ukraine a été proclamée en août par le Parlement, puis ratifiée en décembre, à 90 %, par référendum. Depuis, le pays a traversé de longues années d’instabilité, surtout après la « révolution orange » de 2004, qui avait porté au pouvoir – sous la pression populaire et en réaction à un scrutin falsifié – Viktor Youchtchenko, candidat de la rupture avec le passé soviétique, contre Viktor Yanoukovitch, partisan de la continuité.
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Pour conduire nos pas au chemin de la paix

En lisant le message de François, pour le 1er janvier 2020, m’est venue aussitôt cette finale du cantique de Zacharie :« Pour conduire nos pas au chemin de la paix » (Luc 1, 79).
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La Lettre de décembre 2019

Former à la paix, une aventure collective. Unique dans le monde francophone, cette formation repose sur un pari ambitieux : Former des civils à la protection humaine est nécessaire, possible et fécond.