Dieu s’est mis dans ce cas
Vatican II a désiré créer un « organisme de l’Église universelle, chargé d’inciter la communauté catholique à promouvoir l’essor des régions pauvres et la justice sociale entre les nations (Gaudium et Spes, 90, 7 décembre 1965). Le 6 janvier 1967, le pape Paul VI instituait la Commission Pontificale d’étude Justice et Paix. Le 26 mars 1967, il rappelait que « Justice et Paix est son nom et son programme » (Populorum progressio, 5). Gaudium et Spes 90 conclut le chapitre V (La sauvegarde de la paix et la construction de la communauté des nations) et la 2e partie (De quelques problèmes plus urgents), en incitant les chrétiens à participer aux institutions internationales, en collaboration « avec leurs frères séparés qui, unis à eux, professent l’amour évangélique… avec tous les hommes en quête d’une paix véritable ». Le réseau mondial des commissions Justice et Paix y travaille.
Dieu s’est mis dans le cas d’avoir besoin de nous…
Que Dieu ne manque pas de sa création
Charles Péguy, Porche du mystère de la deuxième vertu
Il est des questions qui ne se peuvent traiter au seul niveau local, régional ou national. Ainsi celles engageant la survie de famille humaine : les armes de destruction massive (Jean XXIII, Pacem in terris) et la crise écologique (cf. François, Laudato Si’). Ainsi, la faim, la traite des êtres humains, la santé, les enjeux des nouvelles technologies, la dette des pays pauvres, les paradis fiscaux, etc. Paul VI indiquait la route en appelant à « une action concertée pour le développement intégral de l’homme et le développement solidaire de l’humanité » (PP 5). Jean-Paul II insistait sur les droits de l’homme, Benoît XVI sur Amour et Vérité (« collègues » de Justice et Paix dans le Ps 84) et sur Espérance.
Arrive un nouveau secrétaire général pour Justice et Paix France, Michel Roy, tout désigné par son expérience, angevine et pantinoise, française et internationale. Nous nous en réjouissons !