Les travaux sur le désarmement nucléaire et sur l’interdiction des armes nucléaires, vus comme complémentaires par beaucoup d’États, stagnent et maintiennent ainsi le doute sur l’usage de l’arme nucléaire. La persistance des armes nucléaires constitue pourtant l’une des menaces les plus graves pour l’humanité.

Lors de leur première réunion fin juin, les États parties au nouveau Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), dont le Saint Siège qui en a été un inspirateur et le premier signataire, ont posé des jalons pour l’avenir. Évidemment, le fait qu’il soit ignoré des puissances nucléaires le rend pour l’instant inopérant. La France par exemple n’y a même pas envoyé d’observateur. Il reste cependant un signe d’espoir. Le seul moyen de s’assurer que ces armes ne soient plus jamais utilisées est en effet de les interdire et de les éliminer.

En août, la réunion des États parties au Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n’a abouti à aucune conclusion, les oppositions entre les détenteurs de l’arme étant trop marquées.

Vladimir Poutine brandit le drapeau rouge en menaçant à nouveau de l’utiliser si l’Ukraine et ses alliés devaient franchir une ligne peu claire que lui seul définit au fil des jours.

Dans un tel contexte, le désarmement nucléaire est un impératif urgent.

Télécharger la Lettre n°283 octobre 2022 -PDF- 

Le premier cardinal Dalit de l’Inde

Le 27 août a été un jour très particulier pour l'Église en Inde : Mgr Anthony Poola, archevêque de Hyderabad et Mgr Filipe Neri Ferrao, archevêque…

Non à la guerre

Ce sont quelques lettres noires, minuscules, gribouillées sur des billets de banque. Dans les magasins de Moscou, les caissières et leurs clients n’y…
Image par Sri Harsha Gera de Pixabay

L’aggravation de la pauvreté dans le monde

La pandémie de Covid-19 et les conflits armés, en particulier celui de l’Ukraine, ont de vastes répercussions qui touchent tous les domaines du développement.…