Intervention de l’UJFP auprès de J&P France

 La situation en Israël et Palestine : son Histoire, ses répercussions et les perspectives pour œuvrer pour une paix juste.

 

 Le 22 mars 2023

Je vous remercie de m’avoir invité. Je veux d’abord dire que je garde un bon souvenir du voyage en Palestine en 2015 avec Chrétiens de la Méditerranée et notamment Catherine Billet. Ce que j’avais particulièrement apprécié, en plus de mieux connaitre les Palestiniens chrétiens, c’était une ambiance dans laquelle se cumulait la diversité des rencontres, un accompagnement palestinien de qualité avec en particulier Nora Carmi, le souci de connaitre la société palestinienne dans sa quotidienneté et son environnement, les nombreuses séquences à vocation culturelle, et le souci d’avoir régulièrement des discussions entre les participant.e.s au voyage.

Je me présente. Je suis né en 1946 et suis issu d’une famille juive alsacienne, qui comme beaucoup de familles juives en France, a été victime des persécutions et du génocide nazis. L’histoire et la culture juive de ma famille sont celles du judaïsme rural en Alsace. Mes deux grands-pères, que je n’ai pas connus, étaient marchands de bestiaux. Mes parents ont quitté l’Alsace en 1948 pour s’installer en Haute-Marne. Ils parlaient entre eux le dialecte judéo alsacien, pratiquaient les fêtes juives, et j’ai fait ma Bar Mitzva (équivalent de la communion dans la religion juive) en 1959, Bar Mitzva au cours de laquelle j’ai lu que je m’engageais à être un membre utile à la société et un bon citoyen de mon pays (il n’y avait donc à cette époque aucune allégeance à l’État d’Israël)

Je vais d’abord vous présenter l’UJFP, puis l’évolution qui a conduit à la situation actuelle en Israël et Palestine et ce qu’est cette situation, puis comment nous nous situons dans et par rapport à la communauté juive et comment nous y sommes perçus. Puis je m’exprimerai sur comment la situation actuelle en Israël et Palestine est perçue dans les populations juives en Israël, en France et dans d’autres pays, et enfin que peuvent faire les citoyens qui veulent œuvrer pour une paix juste ?

L’UJFP a été fondée en avril 1994 (lors de la Pâque juive) dans la volonté d’affirmer pour une paix juste au Proche Orient une expression juive basée sur le droit international et sur les droits humains universels.

Aujourd’hui nos deux champs d’interventions, qui s’articulent, sont de combattre le régime politique israélien, qui impose une politique coloniale, d’apartheid et d’épuration ethnique au peuple autochtone palestinien et de lutter contre tous les racismes sans chercher à privilégier l’antisémitisme. L’antisémitisme existe en France, mais il y a aussi d’autres racismes tout aussi virulents, souvent pratiqué par l’État lui-même : les racismes anti musulmans, anti rroms, anti noirs, etc. Le projet de loi « Asile et immigration » entretient ce racisme, et les contrôles de police sont très fréquemment discriminatoires. Et concernant l’antisémitisme, il a 2 sources : l’antisémitisme traditionnel d’extrême droite, qui a toujours sévi, par exemple lors de l’affaire Dreyfus, et un antisémitisme lié au fait que l’impunité d’Israël, qui développe sa politique au nom des Juifs du monde entier, ne peut que favoriser l’antisémitisme. Ces 2 sources d’antisémitisme s’articulent.

Nous faisons partie d’un collectif européen d’associations juives pour une paix juste et aussi d’un Réseau juif international pour la justice en Palestine qui comprend des associations juives notamment des États-Unis, du Canada, d’Afrique du Sud et d’Israël

Nous estimons qu’Israël est un État colonial depuis sa création et qu’il ne pourra y avoir la paix que si la population autochtone palestinienne obtient les mêmes droits que la population juive israélienne. Il est tout à fait compréhensible que des rescapés du génocide nazi aient voulu s’installer en Israël, mais il est inadmissible que ce soit au détriment de la population autochtone. Le peuple palestinien n’est pas responsable de la Shoah. Les responsables de la Shoah sont des États européens Des populations ayant une histoire et une culture différentes peuvent très bien vivre ensemble en bonne intelligence dans un même pays si elles ont les mêmes droits. Il aurait été tout à fait possible de créer un État binational ou un autre type d’État avec égalité complète des droits de ses habitants. Cette opinion était exprimée parmi les populations juives mais elle est devenue minoritaire à l’issue de la seconde guerre mondiale.

Mais ce qui a eu lieu a été complétement différents. Je rappelle des épisodes marquants de l’évolution de la situation en Israël et Palestine, parce qu’ils permettent de comprendre la situation aujourd’hui.

L’Etat d’Israël a été créé sur 55 puis 78 % de la Palestine historique en expulsant la moitié de la population palestinienne et en lui interdisant le doit au retour, droit qui relève explicitement de la résolution 194 de l’ONU,

Puis les Palestiniens ont subi la loi martiale jusqu’en 1966 et de nombreuses lois discriminatoires qui les dépossèdent de leurs terres et entravent leur liberté de construire.

La guerre des 6 jours en 1967, guerre déclenchée par Israël et qui n’était pas nécessaire, a été immédiatement suivie par une colonisation ininterrompue de la Cisjordanie et de Gaza.

Les accords d’Oslo entre l’autorité palestinienne et le gouvernement israélien, se sont révélés être un piège pour continuer la colonisation

Le résultat des élections législatives de 2006 en Palestine (je faisais alors partie des nombreux observateurs internationaux et il n’a été constaté aucune irrégularité du côté des Palestiniens) n’a pas été reconnu par le monde occidental parce que le Hamas a remporté ces élections.

Puis il y a eu le blocus de Gaza, qui continue depuis plus que 15 ans.

En juillet 2018, par la loi « Israël  État nation du peuple juif » voté à la Knesset, le parlement israélien, Israël s’est auto proclamé État d’apartheid, en conférant la souveraineté et l’avenir d’Israël exclusivement à ses habitants juifs, en encourageant la colonisation, en rétrogradant le statut de la langue arabe, etc

Ce statut d’État d’apartheid a été confirmé par de nombreuses ONG, par les ONG palestiniennes depuis longtemps, par des ONG israéliennes, surtout B’Tselem, par de grosses ONG internationales dont Amnesty International, et par des commissions de l’ONU. L’État d’Israël a traversé diverses crises gouvernementales et il a accentué sa violence coloniale et sa répression criminelle contre le peuple palestinien. Pourquoi ?

L’objectif avoué de l’État d’Israël est d’essayer d’imposer une suprématie juive dans toute la région de la mer au Jourdain. Pour cela il promeut l’escroquerie politique qu’est le thème du retour du peuple juif après 2000 ans d’exil, escroquerie pour 2 raisons.

D’abord que deviendrait le monde si toutes les communautés se comportaient ainsi. L’Italie pourrait revendiquer les villes de Nîmes ou Arles, la Grèce Marseille, etc. Et ensuite il n’y a pas un peuple juif, mais diverses communautés juives ayant des histoires différentes. Par exemple des Juifs dont les familles sont originaires d’Europe de l’Est et des Juifs d’origine maghrébine n’ont pas la même histoire.

La population juive israélienne est divisée. Par exemple des Juifs pratiquent scrupuleusement la religion dont les rites alimentaires et d’autres non.

La politique économique néolibérale d’Israël peut faire exploser des conflits sociaux, ce qui s’est d’ailleurs déjà produit. Il faut aussi savoir que les fabrications et exportations d’armes testées sur les Palestiniens et d’autres produits permettant la répression ou la surveillance de populations génèrent des emplois pour une proportion importante de la population, environ 10%.

Tout ce contexte, le soutien des puissances occidentales, en particulier les États Unis, ou d’autres puissances, l’attention plus importante que des gouvernements portent sur d’autres questions internationales, le cas de Netanyahou qui a constamment cherché à se faire élire pour échapper à un emprisonnement pour corruption, et la courageuse et persévérante résistance du peuple palestinien qu’Israël veut briser par tout moyen possible, tout cela explique que la situation actuelle n’est que l’accentuation de la politique des gouvernements précédents.

Il ne faut pas oublier que le gouvernement précédent, étiqueté centriste, a commis comme celui d’aujourd’hui de nombreuses agressions : nombreux assassinats, surtout des résistants et des jeunes, destructions, emprisonnements, bombardements, surtout à Gaza. En Cisjordanie de nombreux jeunes, poussés au désespoir, préfèrent mourir dignement en résistant que de vivre humiliés

Aujourd’hui s’ajoutent des pratiques et des mesures plus fermes : des ministres et des députés ne cachent pas leurs intentions génocidaires, la Cour Suprême est soumise au gouvernement en place, le port d’armes est facilité, le régime des prisonniers est durci, des pratiques qui avaient déjà cours sont légalisées : les représailles contre les familles des résistants, l’interdiction du drapeau palestinien, les violations de l’esplanade des mosquées.

Il y a eu aussi, vous le savez, de nombreuses agressions contre des milieux chrétiens, en particulier des vandalisassions de lieux de culte, ainsi l’Église de Toutes les Nations à Jérusalem Est, et aussi des profanations de cimetières.

J’en arrive maintenant à la question : comment l’UJFP est perçue dans la communauté juive en France ?

D’abord qu’entend-on par « Communauté juive » ? Nous pouvons convenir qu’il s’agit de l’ensemble des Français de confession, d’origine ou de tradition juive. Souvent, sont considérés comme faisant partie de la communauté juive les Juifs électeurs d’un consistoire local ou organisés dans une association faisant partie du CRIF, CRIF signifiant Conseil Représentatif des Institutions Juives de France.  L’UJFP ne fait pas partie du CRIF. Le CRIF ne regroupe qu’environ 15 %  des juifs de France, mais cela ne signifie bien-sûr pas que les 85 autres pour cent sont plus proches de l’UJFP que du CRIF. Le gouvernement considère que le CRIF est l’interlocuteur officiel de la communauté juive. Jusqu’à une certaine époque, le CRIF, qui est issu des mouvements résistants juifs lors de la seconde guerre mondiale, respectait une certaine diversité d’opinions. Nous avons pu par exemple dialoguer avec Théo Klein, personnalité qui a été pdt du CRIF de 1983 à 1989.

Puis le CRIF s’est aligné de plus en plus sur la politique israélienne jusqu’au point de devenir une ambassade bis d’Israël.

Cette communauté juive officielle, qui soutient inconditionnellement la politique israélienne, nous perçois comme des traitres, des Juifs ayant la haine de soi, de faux Juifs. Il nous arrive que des personnes juives très pro Israël, lorsqu’elles nous rencontrent devant des stands militants, nous disent : c’est vous les pires ! Nous avons déjà été l’objet d’attaques. Par exemple en 2015 nous avons été plusieurs à être ciblés par le réseau Ulcan, surnom du hackeur franco-israélien Grégory Chelli. Un scénario de ce militant sioniste est d’usurper des numéros de téléphone d’opposants à la politique israélien puis de faire intervenir la police chez eux en déclarant « je viens de tuer ma femme, ou mon conjoint, et si vous intervenez je tuerai les enfants ». J’ai été ciblé par ce scénario, avec intervention de policiers pointant leurs fusils devant mon appartement et bouclage du quartier dans lequel j’habite. Grégory Chelli  a aussi publié sur internet une liste, par la suite retirée, de prétendus antisémites avec une colonne réservée aux Juifs qualifés de « Kapos » et dans laquelle je figurais avec mon adresse et téléphone personnels et la mention « gros kapo »

L’UJFP participe peu à la communauté juive organisée, je pourrai éventuellement en parler lors des discussions, mais je tiens à souligner que dans cette communauté, en France ou dans d’autres pays, comme dans toute autre communauté il existe malgré l’attachement majoritaire à l’État d’Israël un large panel d’opinions. Un cas à signaler  est celui de la communauté juive des États-Unis, où près de la moitié des Juifs est plus attachée à l’avenir des États-Unis qu’à celui d’Israël et un quart estime que le boycott d’Israël est légitime.

 

Je vais maintenant répondre à la question cruciale : Que peut-on faire pour œuvrer à la promotion d’une paix juste ?

Il est nécessaire de faire la vérité sur la situation aujourd’hui en Israël et Palestine, de soutenir dans la mesure des possibilités le peuple palestinien et les Juifs israéliens anticolonialistes, d’exercer des sanctions efficaces contre Israël et de protéger le peuple palestinien.

Les sanctions doivent être conformes au droit international Je précise que la violence anticoloniale ou antifasciste contre des forces d’occupation est conforme au droit international, et que l’UJFP ne cherche ni à soutenir exclusivement la non violence ni à privilégier la lutte armée. C’est au peuple palestinien de décider de ses formes de lutte.

Faire la vérité c’est nommer, expliquer ce qui a lieu, et ne pas se laisser intimider par les ignobles chantages à l’antisémitisme. Ce qui a lieu ce ne sont pas des violences excessives, mais des violences permanentes, une épuration ethnique, la volonté d’anéantir la résistance du peuple palestinien, les destructions massives ou le vol de biens des Palestiniens, l’apartheid concernant la justice, le réseau de transports, le système éducatif … Ce qui a eu lieu dans le village de Huwara et d’autres villages en Cisjordanie ce sont bien des pogroms – ce sont des Juifs anticolonialistes israéliens qui ont été les premiers à utiliser ce terme. Tous les jours des jeunes Palestiniens et d’autres Palestiniens sont assassinés, et leurs corps ne sont pas toujours rendus aux familles. Le ministre des finances et des colonies, Smotrich, se dit lui-même fasciste homophobe. Son collègue Ben G’vir,  ministre de la sécurité nationale est un admirateur de Baruch Goldstein, qui avait assassiné 29 Palestiniens musulmans en prière au caveau des patriarches à Hébron, qui a été visité lors du voyage Chrétiens de la Méditerranée. Ces 2 ministres seraient en France probablement qualifiés de néo-nazis.

Face à cette situation, il existe de nombreuses  initiatives pour soutenir le peuple palestinien, tant aux niveaux économique, social ou culturel. Par exemple l’UJFP a soutenu à Gaza la construction d’un château d’eau (il est écrit en grosses lettres rouges UJFP sur le château d’eau), puis l’extension du réseau d’irrigation, puis avec d’autres associations la construction d’une maison des paysans, puis la construction d’une pépinière pour être le plus indépendants possible de l’agro-industrie. A Jénine, c’est le soutien à l’animation d’un théâtre fondé par des anticolonialistes juifs et des Palestiniens.

Il faut soutenir aussi l’engagement des Israéliens juifs anticolonialistes, trop faible quantitativement, mais varié : des jeunes refusent publiquement de servir l’armée d’occupation et subissent alors de périodes d’emprisonnement, une association, Zochrot, fait visiter des sites de villages disparus lors de la Nakba et sensibilise au droit au retour, Breaking The Silence (casser le silence) révèle les exactions des soldats dans les territoire occupés, un groupe Boycott from Within (Boycott de l’intérieur) interpelle parfois avec succès des artistes pour les inviter à refuser des invitations organisées ou sponsorisées par Israël, des Juifs israéliens ou d’autres pays accompagnent des Palestiniens pour la cueillette des olives ou dans des manifestations …

 

L’État d’Israël, c’est certain,  continuera sa politique s’il ne subit pas des sanctions efficaces, conformes au droit international. Ces sanctions sont notamment :

L’interdiction de tout commerce avec les colonies israéliennes, toutes illégales,

L’embargo contre le commerce d’armes et de matériel sécuritaire, y compris les logiciels tels que Pegasus et tout autre produit destiné à ficher les populations, les surveiller ou les réprimer

Exiger la comparution devant le Tribunal Pénal International des responsables israéliens de crimes d’apartheid, crimes qui exposent leurs auteurs à de sévères sanctions

Suspendre l’accord d’association, mesure européenne qui permet des exonérations fiscales pour les produits israéliens importés et conditionne ces exonérations au respect des droits humains

Et participer au mouvement international BDS, ce qui signifie Boycott, Désinvestissement, Sanctions jusqu’à ce qu’Israël se conforme au droit international

Alors que suite à l’invasion de l’Ukraine des sanctions ont été prises contre la Russie et Poutine, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, il n’est pas acceptable qu’il n’en soit pas de même concernant Israël. Le 2 poids 2 mesures est inadmissible.

BDS est un mouvement citoyen, non violent, anti raciste. Il remporte de nombreuses victoires : économiques, culturelles, institutionnelles …

Par exemple que de plus en plus d’artistes refusent d’aller se produire en Israël quand ils sont invités par des institutions de ce pays. Ce boycott culturel est efficace parce qu’il prouve qu’Israël ne parvient pas à utiliser la culture pour essayer de redorer son image.

La dernière victoire du mouvement BDS est la suspension du jumelage entre Barcelone et Tel Aviv, suspension qui montre la voie pour d’autres grandes villes. Cette victoire est le fruit d’une campagne de recueil de plus de 4000 signatures, soutenues par 112 organisations de la société civile catalane dont une association judéo palestinienne, ce qui montre que l’on peut obtenir des victoires en construisant des rapports de force.

Il est nécessaire aussi de dénoncer notre gouvernement, et l’Union européenne, comme n’étant pas simplement complices, mais alliés du régime israélien, puisqu’ils savent qu’Israël continuera sa politique tant qu’il ne sera pas sévèrement sanctionné.

Depuis l’élection de Netanyahu et son gouvernement, un commissaire européen a déclaré qu’Israël ne pratique pas l’apartheid.

En France  le président Macron avait été des premiers a féliciter Netanyahu après son élection, puis il l’a reçu en février sans évoquer les atteintes aux droits humains d’Israël. Il n’a pas non plus condamné les propos ignobles de son ministre Darmanin contre l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, et lors du vote sur la demande d’avis de l’ONU sur la poursuite de la colonisation la France s’était contenté de s’abstenir.

Emmanuel Macron continue d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme, alors que le nom « sionisme » désigne aujourd’hui le colonialisme bien particulier qu’est le colonialisme israélien, et à ce propos je vous recommande la lecture du livre « Parcours de Juifs antisionistes en France » dans lequel nous sommes 22 Juifs à témoigner sur nos divers parcours qui nous ont conduits à nous afficher en tant que Juifs antisionistes. *

Il est important aussi de ne pas se laisser intimider par les chantages à l’antisémitisme. L’un de ces chantages est d’utiliser des exemples ajoutés à la définition de l’antisémitisme par l’association pour la mémoire de l’holocauste (IHRA en anglais) pour faire croire qu’une critique ferme de la politique israélienne serait antisémite.

Je conclus cet exposé. L’avenir est incertain, il dépend en grande partie de l’évolution de la situation internationale, mais tant que la résistance, souvent héroïque, du peuple palestinien continue, et la solidarité internationale aussi, nous avons de bonnes possibilités de marquer des points et de continuer à sensibiliser les gens.

 C’est donc un devoir politique et moral de s’engager ainsi, quelles que soient nos origines ou nos appartenances communautaires.

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* Lectures recommandées suite à cet exposé :
Parcours de Juifs antisionistes en France : https://ujfp.org/lecture/avant-premiere-parcours-de-juifs-antisionistes-en-france/
Les Dix Légendes structurantes d’Israël : https://ujfp.org/lecture/les-dix-legendes-structurantes-disrael-de-ilian-pappe/
Une parole juive contre le racisme : https://www.syllepse.net/une-parole-juive-contre-le-racisme-_r_25_i_715.html
Site internet de l’UJFP : www.ujfp.org