Pour les Mélanésiens qui l’habitent depuis des millénaires, c’est le Kanaky.

Pour les français de métropole, c’est un territoire d’outre-mer, avec son statut particulier qui lui accorde beaucoup d’autonomie. Mais c’est aussi, et en particulier pour les dirigeants français, un des signes de la grande puissance française dans le monde.

Pour des raisons aujourd’hui essentiellement géopolitiques (garder la Chine à distance et posséder des eaux territoriales immenses), les autorités semblent vouloir en faire un territoire définitivement partie intégrante de la France. Les Mélanésiens s’opposent à cette vision qui les éloigne de leur souveraineté.

Le projet de réforme électorale a rallumé les braises d’un conflit refoulé. Et le transfert et l’incarcération en métropole de leaders indépendantistes plus radicaux ne peuvent manquer de rappeler ceux du général haïtien Toussaint Louverture emprisonné au fort de Vaux ou en sens inverse ceux de militants kabyles réclamant l’indépendance et envoyés en Nouvelle Calédonie.

On peut craindre d’y voir le signe d’une résurgence coloniale. L’avenir du Kanaky peut encore être pensé de manière harmonieuse entre les leaders mélanésiens traditionnels et la puissance coloniale pour un pays souverain associé à la France.

Encore faut-il commencer à écrire cette nouvelle page.

Télécharger la Lettre n°304 septembre 2024  (PDF)   

1 – Une bonne rentrée… sous le signe de la sobriété !
* Vive la sobriété !
La rentrée paraît d’abord étonnante. Un mot inhabituel est seriné sur tous les tons : la sobriété devient un slogan officiel, chacun est sommé de s’y soumettre. Il est vrai que les séquences de canicules estivales et les incendies redoutables nous mettent face aux effets du changement climatique ; mais, avec le retard pris dans la modification des modes de production et de consommation, il n’est pas sûr que le recours incantatoire à la sobriété soit suffisant. Dans le même temps, la guerre en Ukraine pèse sur l’approvisionnement et les cours de l’énergie, des céréales ; nous avions pu croire naïvement que le « doux commerce » allait engendrer automatiquement la paix et la coopération internationale ; c’était sans compter avec d’autres motivations qui génèrent des conflits. Ces deux signaux, les déséquilibres qui affectent notre planète et la guerre d’agression, relèvent d’une passion humaine dangereuse : l’esprit de domination. Dominer la nature, dominer les humains les plus fragiles, cela peut stimuler des plaisirs pervers tout en semant la mort.
* Il est temps de choisir !
Cette rentrée peut être heureuse si elle nous permet de faire le tri entre les passions qui nous animent, si elle nous aide à être plus clairvoyants en ce qui concerne nos images du bonheur. Le plaisir individuel et immédiat ne peut demeurer le seul critère d’évaluation s’il aboutit à détruire la terre et à obscurcir l’avenir des plus jeunes d’entre nous, s’il conduit à diffuser une violence destructrice. Souvenons-nous que l’emprise dominatrice a toujours un goût de mort.
* Développons notre esprit de responsabilité !
La sobriété se trouve mise au pinacle alors qu’il y a peu, en réponse à la moindre question concernant une nouveauté technologique, était renvoyée l’image des amish (une communauté par ailleurs bien pacifique), ou encore l’appétence pour le retour vers l’âge de pierre et l’éclairage à la bougie. Autant de manières d’humilier l’interlocuteur sans clarifier le débat. Il vaut mieux nous aider mutuellement à développer notre esprit de responsabilité. Mais la sobriété risque d’apparaître comme une punition collective. Ce serait pourtant oublier qu’il y a des gagnants dans les tensions sur les marchés des produits énergétiques et alimentaires. Il est un peu court de dire que ces profits liés à la conjoncture, voire à la spéculation, sont bénéfiques pour la France, alors que beaucoup de Français en souffrent. Il vaut mieux associer la justice sociale à la sobriété.
* Osons parler d’un bonheur partagé !
Il faut dire aussi que la sobriété n’est pas une vertu en raison du « moins » qu’elle induit. Elle peut favoriser un plus grand bonheur dans la mesure où elle nous libère de l’obsession du « toujours plus » qui nous soumet à une course éreintante pour posséder le plus d’objets possible et surtout le dernier gadget à la mode. Au bout du compte, la sobriété ouvre de belles perspectives si elle nous conduit à vivre le partage, à nous engager dans le bénévolat, à densifier nos solidarités.
Oui, cette rentrée peut être heureuse si elle nous provoque à une plus grande lucidité sur nos choix de vie personnels et collectifs, si elle nous ouvre à la joie de la rencontre en nous libérant de la peur, du repli frileux sur nos avantages individuels.
* Pape François, Laudato si’ § 223 : « La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie, mais tout le contraire. (…) Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie. »

2 – Quels choix éditoriaux ?
* Durant le mois d’août, nous n’avons rien ignoré des aventures d’un béluga égaré dans la Seine, y compris de sa fin malheureuse. Deux remarques à propos de la fabrique des infos. Rares sont les médias qui ont échappé au récit de ces aventures, doit-on parler de mimétisme ? On a peu parlé du coût de ces opérations et des sources de financement.
* Dans le même temps, on a largement oublié les migrants qui ont perdu la vie en traversant la mer (plus de 3000 en 2021). Nous risquons toujours de faire peu de cas des membres les plus fragiles de notre commune humanité.
* Retenons un point positif : de nombreux reportages ont rendu compte de l’action d’associations humanitaires pour permettre à des enfants et à des familles de prendre quelques jours de vacances au cours de l’été. L’esprit de solidarité demeure bien vivant.

3 – La laïcité peut-elle servir la fraternité ?
Un prise de position qui peut nourrir des débats : Abdennour Bidar, Sciences humaines N° 351« Je définis la laïcité comme le principe d’une liberté inséparablement politique et spirituelle : politique parce que dans un État laïque, l’athée, l’agnostique, le croyant ont un droit égal à la liberté de penser et d’expression relatif à leur vision du sens de la vie ; et, par là même, cette liberté est spirituelle parce qu’elle s’exerce dans un domaine, celui du sens de la vie, qui est précisément celui du spirituel. (…) Et, pour moi, être un « spirituel laïque », c’est me sentir frère avec tout être humain, proche de lui parce qu’au fond, et même si nos réponses sont différentes, nous partageons cette interrogation sur le sens de la vie. »
En écho à l’évocation de la sobriété, nous pouvons noter que nos mentalités sont marquées par un matérialisme qui va parfois jusqu’à récuser l’ouverture spirituelle. Mais la spiritualité doit elle-même se confronter à l’éthique pour vérifier qu’elle sert bien un développement humain ; du spirituel déviant peut conduire à des catastrophes. Osons donc dialoguer sur nos raisons de vivre et nos images du bonheur !

4 – Des chiffres à préciser
Le dernier numéro de DIÈSE évoquait les pourcentages de Français ayant un lien avec l’immigration, comme immigrés eux-mêmes, enfants ou petits enfants d’immigrés. Christian Mellon, jésuite et fin analyste des questions de société, avec qui je suis en contact, m’a alerté : il disposait de chiffres moins élevés. La recherche continue pour établir des références suffisamment fiables !

5 – Un atelier du Centre théologique : Fonder la vie commune. Animé par André TALBOT
Dans un paysage politique incertain et tourmenté, tant au plan national qu’international, sur quelles références majeures pouvons-nous fonder notre vie commune ?
Attention !
La 1ère date est modifiée : Le lundi 26 septembre  2022, puis les mardis, 4 et 18 octobre, 8 et 22 novembre, 6 et 13 décembre. De 16h à 17h30, Maison Saint-Hilaire, 36 Bd Anatole France à Poitiers.

Télécharger le  n°48 septembre 22 (PDF)

La pandémie de Covid-19 et les conflits armés, en particulier celui de l’Ukraine, ont de vastes répercussions qui touchent tous les domaines du développement. Les populations pauvres, les personnes vulnérables sont celles qui paient le plus lourd tribut aux multiples crises (alimentaire, sanitaire, économique, financière, sociale, écologique, énergétique, militaire…) qui s’entrecroisent aujourd’hui dans le monde et qui compromettent les efforts déployés pour mettre fin à la pauvreté et encourager une meilleure solidarité entre les peuples.

Un constat en 2022 : quelques chiffres

Des inégalités de la reprise économique à celles de l’accès aux vaccins, en passant par l’aggravation des pertes de revenus et le creusement des écarts d’apprentissage, la Covid-19 pénalise de manière disproportionnée les populations pauvres et vulnérables depuis 2020. Elle inflige de graves reculs au développement et porte un coup dur aux efforts visant à mettre fin à l’extrême pauvreté et à réduire les inégalités. En raison de la pandémie, l’extrême pauvreté a augmenté en 2020 pour la première fois en plus de 20 ans : 100 millions de personnes supplémentaires en 2020, peut-être 260 millions en 2022.[1] Et, depuis février 2022, l’agression armée de la Russie en Ukraine a encore accru cette détérioration.

Près de la moitié de la population mondiale vit actuellement sous le seuil de pauvreté, qui correspond à 5,69 euros par jour. Concrètement, survivre dans un pays en développement avec moins de 6 euros par jour, c’est être sous-alimenté, avoir un accès à l’eau potable non-garanti ou insuffisant, un moindre accès à l’éducation, à la santé, au logement, au travail, etc. Or c’est dans ce monde où les crises se succèdent que l’extrême pauvreté se développe dangereusement. 860 millions de personnes vivent aujourd’hui dans la pauvreté extrême, c’est-à-dire qu’elles sont contraintes de vivre avec moins de 2 euros par jour.

Cette évolution reflète les chiffres de la faim dans le monde. En 2021, 828 millions de personnes ont été affectées par la faim.[2] C’est 150 millions de plus depuis la pandémie Covid-19, soit 1/5e de plus en seulement 2 ans. La faim retrouve ainsi son niveau de 2005. Le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire sévère a également augmenté, signifiant une détérioration pour des personnes déjà dans des situations compliquées. Ce sont 2,3 milliards de personnes qui ont été en 2021 en situation d’insécurité alimentaire modérée ou sévère, soit 30 % de la population mondiale. Enfin, ce sont près de 3,1 milliards de personnes qui n’ont pas eu les moyens de s’offrir une alimentation saine en 2020. Cela représente 112 millions de plus qu’en 2019, reflétant l’inflation des prix alimentaires à la consommation qui découle des impacts économiques de la pandémie de la Covid-19. 42 % de la population mondiale et 80 % pour le continent africain sont touchées. Et si les dépenses alimentaires dans les pays les plus riches représentent 17 % des dépenses, elles constituent jusqu’à 40 % de celles des pays les plus pauvres.

Les causes de l’aggravation de la pauvreté dans le monde

La majeure partie des habitants les plus pauvres du monde vivent dans des régions en proie à la fragilité, aux conflits et aux violences. Les causes de l’aggravation de la pauvreté, laquelle a considérablement accru les inégalités déjà existantes, sont cependant multiples. Certaines préexistaient à la pandémie et à la guerre en Ukraine, d’autres en sont des conséquences directes.

On peut ainsi relever de nombreuses sources d’augmentation de la pauvreté aujourd’hui[3] :

  • L’inégalité d’accès aux vaccins qui, outre le fait qu’elle accroit le nombre de décès, freine la reprise économique mondiale: à peine 7 % des habitants des pays à faible revenu ont reçu une dose de vaccin, contre plus de 75 % dans les pays à revenu élevé ;
  • La faiblesse des systèmes et infrastructures de santé dans les pays les moins avancés ;
  • L’inégalité de la reprise économique entre pays à revenu élevé et pays à revenu faible et intermédiaire;
  • Les pertes de revenus pour les 40 % les plus pauvres : à titre de symbole, on a pu constater que la fortune des dix hommes les plus riches du monde a doublé pendant la pandémie alors que les revenus de 99 % de la population mondiale ont fortement diminué[4]. Mais ce sont en particulier les femmes qui ont subi des conséquences plus lourdes sur l’emploi, le revenu et la sécurité. Elles ont été forcées d’accepter des emplois précaires et peu rémunérés, souvent dans le secteur informel. Elles sont davantage exposées aux violences basées sur le genre (violences domestiques, économiques, sexuelles, etc.) et ont été plus contaminées par le virus de la Covid-19 ;
  • La perturbation des échanges commerciaux;
  • La montée sans précédent par sa rapidité, son ampleur et son caractère généralisé des niveaux d’endettement dans les pays en développement, en particulier ceux à faible revenu, dont la moitié étaient déjà surendettés ou au bord du surendettement avant même l’arrivée de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine ;
  • Une baisse générale des apprentissages touchant la jeunesse et qui a encore exacerbé les inégalités dans l’éducation en raison de la fermeture prolongée des écoles et de la médiocrité des acquis scolaires (la proportion d’enfants incapables de lire un texte simple pourrait atteindre 70 % dans les pays à revenu faible et intermédiaire) ;
  • Les conflits armés – notamment la guerre en Ukraine – entraînent des répercussions importantes sur les productions agricoles et l’alimentation ainsi que sur l’énergie ;
  • Dans le même temps, la flambée des prix de l’énergie provoque la hausse du prix des engrais et donc celle des denrées alimentaires et des autres produits de base, et accentue les pressions inflationnistes, comprimant les revenus réels des ménages dans le monde entier ;
  • On assiste ainsi à une montée de l’inflation des prix alimentaires et des biens de consommation dans la plupart des pays, avec pour effet de rendre l’achat d’aliments sains encore plus difficile pour les pauvres. Une situation qui risque d’aggraver l’insécurité alimentaire dans les pays en développement[5];
  • La spéculation financière est en réalité la principale cause de l’insécurité alimentaire[6]: la flambée des prix agricoles et alimentaires est principalement le fruit de fonds d’investissements, banques et entreprises financières qui spéculent sans vergogne sur le prix des matières premières alimentaires, entretenant volontairement des prix hauts ;
  • L’urgence de la crise climatique va faire basculer 132 millions de personnes dans la pauvreté à l’horizon 2030 si le changement climatique n’est pas maîtrisé ;
  • Et cela pourrait encore être aggravé car 216 millions de personnes pourraient être contraintes de migrer à l’intérieur de leur pays pour cette même raison, sans compter celles qui devront le faire en se déplaçant dans un autre pays ;
  • La fragmentation de la gouvernance mondiale est peut-être enfin la plus grande menace car elle compromet fortement notre capacité à surmonter les crises auxquelles nous sommes confrontés. Elle rend difficile de faire vivre une vraie solidarité avec les États et les populations les plus pauvres, d’autant qu’elle les implique peu ou pas suffisamment dans la construction des solutions.

Les mesures à prendre

Il est urgent et nécessaire de proposer un autre modèle de société qui mette l’économie au service des peuples et des personnes. L’enjeu pour sortir de cette superposition de crises – qui n’en forme en réalité qu’une seule, dirait le Pape François, car « tout est lié » – est donc triple : il convient à la fois de limiter la hausse des prix, de renforcer la capacité des États à y faire face et de limiter les impacts sur les populations les plus vulnérables. Cette triple nécessité demande des actions d’urgence à entreprendre dès maintenant et qui ne peuvent être coordonnées que dans un cadre multilatéral.

À cette fin, les priorités sont de :

  • Mettre fin à la guerre: l’histoire nous a appris que les conflits sont dramatiques pour le développement et la prospérité, surtout pour les plus démunis ;
  • Faire face à la crise sanitaire: aujourd’hui, la Covid-19 continue de tuer. Or la pandémie nous a montré que de la sécurité sanitaire dépend la sécurité économique. Il faut donc renforcer la coordination des efforts pour rendre les vaccins et traitements accessibles pour tous ;
  • Assurer une coordination internationale de la crise alimentaire mondiale sous l’égide du Comité sur la sécurité alimentaire mondiale (CSA) qui rassemble tous les États concernés, et en premier lieu les plus affectés, ainsi que les représentants des organisations de la société civile et organisations paysannes de ces pays ;
  • Engager de toute urgence une réorientation des politiques publiques et des financements existants vers la transition agroécologique;
  • Prendre des mesures d’encadrement des marchés de matières premières agricoles et de lutte contre la spéculation;
  • S’attaquer à l’inflation car elle représente une menace pour la stabilité financière et équivaut à un impôt pour les gens ordinaires qui ont du mal à joindre les deux bouts ;
  • Régler le problème de la dette et, dès maintenant, annuler sans tarder les dettes des pays en développement qui ont besoin d’aide en urgence, et pour les autres les aider à restructurer leur dette ;
  • Lutter contre le changement climatique: comme le soulignent les rapports successifs du GIEC, la menace qui pèse sur notre planète ne se dissipe pas. Il faut donc l’atténuer et s’y adapter en mettant en œuvre des mécanismes de solidarité pour accompagner les populations les plus victimes du dérèglement climatique et les plus pauvres ;
  • Réformer la justice fiscale pour la rendre plus juste et équitable, notamment en imposant plus les entreprises et personnes à revenus élevés.

L’évidence est donc, malgré toutes les dérives qu’il connaît et qui sont critiquables, de défendre le multilatéralisme pour lutter contre la pauvreté qui s’est accrue tant dans les pays riches que les pays émergents. Il ne s’agit pas uniquement de répondre à la situation actuelle, mais bien de mettre en place des mesures structurelles pour construire les capacités de résilience vis-à-vis des chocs actuels et futurs.

Il n’est pas anodin que même la directrice du FMI se soit prononcée en ce sens : « Face à ces risques, la coopération internationale est la seule solution efficace. C’est notre seul espoir de créer un avenir plus juste et plus résilient. Et c’est notre devoir ».[7] Encore faut-il intégrer impérativement dans cette dynamique les pays les moins avancés et les personnes les plus pauvres : non pas dans une logique d’aide qui entraîne la passivité, mais en les considérant comme acteurs des transformations sociales à entreprendre, et surtout comme acte de justice sociale. C’est ce que le Pape François met en relief dans son prochain message à l’occasion de la Journée mondiale des pauvres : « L’expérience de faiblesse et de limitations que nous avons vécue ces dernières années, et maintenant la tragédie d’une guerre aux répercussions mondiales, doivent nous enseigner une chose décisive : nous ne sommes pas au monde pour survivre, mais pour qu’une vie digne et heureuse soit permise à chacun ».[8]

 

[1] OXFAM, D’abord la crise, puis la catastrophe, 12 avril 2022, https://www.oxfam.org/en/research/first-crisis-then-catastrophe

[2] FAO, FIDA, UNICEF et PAM, Rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde (SOFI – State Of Food Insecurity), 6 juillet 2022, https://www.fao.org/publications/sofi/2021/fr/

[3] Banque Mondiale, Retour sur l’année 2021 en 11 graphiques : la pandémie des inégalités, 20 décembre 2021, https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2021/12/20/year-2021-in-review-the-inequality-pandemic

[4] OXFAM, Inequality Kills: The unparalleled action needed to combat unprecedented inequality in the wake of COVID-19, 17 janvier 2022, https://policy-practice.oxfam.org/resources/inequality-kills-the-unparalleled-action-needed-to-combat-unprecedented-inequal-621341/

[5] CCFD-Terre Solidaire, Crise agricole et crise alimentaire : une alternative est possible, 2022.

[6] CCFD-Terre Solidaire, Agriculture, alimentation et guerre en Ukraine : un décryptage en 11 questions, 2022.

[7] Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, Quand une crise s’ajoute à une autre : comment le monde peut réagir, 14 avril 2022, https://www.imf.org/fr/News/Articles/2022/04/14/sp041422-curtain-raiser-sm2022

[8] Pape François, Message pour la VIe Journée mondiale des pauvres, 13 novembre 2022, https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/poveri/documents/20220613-messaggio-vi-giornatamondiale-poveri-2022.html

Les travaux sur le désarmement nucléaire et sur l’interdiction des armes nucléaires, vus comme complémentaires par beaucoup d’États, stagnent et maintiennent ainsi le doute sur l’usage de l’arme nucléaire. La persistance des armes nucléaires constitue pourtant l’une des menaces les plus graves pour l’humanité.